Dans l’impasse, le premier ministre belge présente sa démission

Dans l’impasse, le premier ministre belge présente sa démission

Alors qu’il est à la tête d’un gouvernement sans majorité depuis la signature du texte onusien sur les migrants à Marrakech, le premier ministre belge, Charles Michel a présenté sa démission mardi 18 décembre.

Il se sera battu jusqu’au bout. Mardi 18 décembre, une semaine après que les nationalistes flamands l’aient privé de majorité au parlement suite à de multiples démissions, le premier ministre a tenté une ultime opération séduction devant le parlement. Mais l’accueil a été glacial : face à la menace d’une motion de censure de l’opposition, Charles Michel a préféré présenter la démission de son gouvernement.

Charles Michel espérait pouvoir regagner la confiance des parlementaires afin de constituer une nouvelle coalition parlementaire qui se maintiendra jusqu’aux prochaines élections, prévues pour le 26 mai.

Première conséquence au pacte de Marrakech

Le pacte mondial sur les migrations, adopté par 150 pays lundi 10 décembre à Marrakech, recense des principes, comme la défense des droits de l'homme et des enfants ou l'intégration des migrants. Il encourage à interdire des détentions arbitraires, n'autorisant les arrestations qu'en dernier recours. Ses boycotteurs le voient comme un encouragement à un flux migratoire incontrôlé.

Et depuis quelques semaines déjà, avant même la signature du pacte de Marrakech le 10 décembre, les tensions au gouvernement belge ont commencé à se manifester d’où la démission de 5 ministres de la N-VA (parti de l’opposition belge) suite aux démissions des ministres flamands nationalistes.

Commentaires