Brexit : Theresa May tente de renégocier l’accord avec Bruxelles
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- 30 janvier 2019 --
- International
Dans la soirée du 29 mars, 317 voix contre 301 ont permis d’approuver l’amendement qui demande le remplacement du « backstop », principal objet du litige.
Afin d’éviter le « no deal », qui pourrait s’annoncer dramatique pour l’économie britannique, la première ministre a de justesse pu obtenir un vote demandant la renégociation de l’accord de sortie de l’UE. Cet amendement, déposé par Graham Brady, un député proche de Theresa May, demande le remplacement du « backstop », par un « dispositif alternatif » qui pour l’heure n’est toujours pas défini.
Mme May obtient finalement le « mandat » qu’elle avait sollicité quelques heures plus tôt, en ouvrant les débats parlementaires, alors que l’UE a exclu formellement une telle renégociation. En effet, la semaine passée, Michel Barnier, le négociateur en chef du Brexit, a exclu la possibilité de rouvrir les négociations sur l’accord.
« Il existe un appétit limité pour un tel changement (amendement) au sein de l’UE ... Le négocier ne sera pas facile. Mais la Chambre (des Communes) a exprimé clairement quel genre d’accord de retrait elle souhaite. Il existe désormais une solution susceptible de rassembler une majorité substantielle et durable pour quitter l’UE avec un accord » a lancé la première ministre britannique peu après le vote.
Theresa May, dans sa prise de parole parle de « majorité substantielle et durable ». En effet, en votant l’amendement de Brady, les députés s’engagent à approuver l’accord de Brexit, sous réserve de cette modification.
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