La crise migratoire au centre des discussions au Sommet de Nicosie

La crise migratoire au centre des discussions au Sommet de Nicosie

Mardi, lors du sommet des pays du sud de la Méditerranée qui s’est déroulé à Nicosie, à Chypre, a réuni les Chefs d’Etat français, espagnol, maltais, grec, chypriote, Italien et portugais. A cette occasion, la question migratoire était au centre des discussions.   

Emmanuel Macron a évoqué « des solutions humaines » au sujet des opérations de secours en Méditerranée comme pour les 47 migrants bloqués en Sicile depuis une semaine à bord du navire humanitaire Sea-Watch 3.

En présence du Chef de gouvernement italien Giuseppe Conte, Emmanuel Macron a plaidé en faveur de la coopération internationale, en encourageant un partage sur la réception des migrants. Avant d’ajouter que les 47 migrants à bord du Sea-Watch 3 devaient pouvoir être accueillis dans le port le plus proche qui est dans ce cas, italien. Et tout ceci entre dans le cadre du respect des dispositions du droit international.  

Mais les chances de voir ce navire accoster en Sicile sont minces. En effet, en raison de l’afflux des migrants en Italie, le gouvernement a adopté en novembre une loi anti-migrants et depuis, aucun navire n’a pu accoster dans l’un des ports de la botte.

Mardi, peu avant la déclaration du président français à Nicosie, le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini a déclaré que les 47 migrants ne pourront être accueillis dans son pays que s’ils seront emmenés en Allemagne, d’où est originaire l’ONG propriétaire du navire, ou aux Pays-Bas, dans la mesure où le navire bat un pavillon néerlandais.

En réponse à M.Macron, M.Conte a affirmé l’importance d’« une responsabilité partagée » pour organiser les arrivées des migrants sur le territoire de l’UE. Avant de dévoiler son inquiétude sur le fait que « L'Europe risque d'imploser parce qu'elle traîne pour trouver des solutions aux problèmes » et « parce qu'elle ne trouve pas de solutions pour partager ».

La Rédaction

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