700 000 emplois liés au tourisme menacé par le Brexit

700 000 emplois liés au tourisme menacé par le Brexit

Une organisation mondiale du tourisme de premier plan estime qu'environ 700 000 emplois dans le secteur des voyages et du tourisme pourraient être perdus en Europe si la Grande-Bretagne se retirait de l'Union européenne sans un accord sur ses relations futures.

Le World Travel & Tourism Council a annoncé lundi que 308 000 emplois seraient menacés en Grande-Bretagne et 399 000 ailleurs en Europe.

Le WTTC, qui représente le secteur des voyages et du tourisme dans le monde entier, s'est basé sur les prévisions du Fonds monétaire international selon lesquelles l'économie britannique serait réduite de 7,7% au cours de la prochaine décennie dans un scénario «pas d'accord».

Gloria Guevara, présidente et chef de la direction de WTTC, a déclaré qu ' « un Brexit » sans accord « aurait un impact dramatique sur l'un des secteurs les plus importants du Royaume-Uni. »

Merkel toujours optimiste

La chancelière allemande Angela Merkel a laissé entendre qu'il était encore possible pour l'Union européenne et la Grande-Bretagne de parvenir à un accord sur le fonctionnement de la frontière entre l'Irlande et l'Irlande du Nord britannique après le Brexit, mais estime que Londres doit présenter une proposition.

S'exprimant lundi lors d'un voyage au Japon, Mme Merkel a déclaré que l'accord de retrait du Brexit déjà conclu ne pouvait pas être renégocié. Mais elle a ajouté que les questions relatives aux arrangements frontaliers pourraient être abordées dans une déclaration sur les relations futures entre l'UE et la Grande-Bretagne.

Elle dit «il faut être créatif et nous devons nous écouter les uns les autres», mais un accord sur la frontière irlandaise est toujours possible.

Mais tout d’abord, a déclaré Merkel, «nous devons entendre la Grande-Bretagne comment elle envisage cette situation».

À sept semaines du Brexit, le parti conservateur au pouvoir en Grande-Bretagne était en train de négocier avec lui-même lundi dans le but de retravailler l'accord de divorce conclu entre le Royaume-Uni et l'Union européenne.

Entre-temps, des politiciens pro-UE et pro-Brexit ont échangé des allégations selon lesquelles la décision de Nissan de ne pas construire un nouveau SUV dans le nord de l'Angleterre était le dernier signe de dommages économiques causés par le Brexit.

La Première ministre Theresa May réunissait des législateurs conservateurs pro-Brexit et pro-UE dans un « groupe de travail sur les arrangements alternatifs » cherchant à sortir de l'impasse britannique sur le Brexit.

Le groupe organise trois jours de réunions avec des ministres et des fonctionnaires pour examiner les éventuels changements apportés à l’accord de divorce rejeté par le Parlement le mois dernier.

Les changements se concentrent sur le remplacement d'une mesure connue sous le nom de backstop, conçue pour maintenir une frontière ouverte entre l'Irlande du Nord et l'Irlande, membre de l'UE.

La rédaction

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