Brexit : vers une voie d'adoucissement du divorce ?

Brexit : vers une voie d'adoucissement du divorce ?

« Je le dis clairement : je vais faire en sorte que le Brexit ait lieu, qu’il ait lieu dans les temps. Je vais négocier durement pour y parvenir ». Ces quelques mots ont été dits par la première ministre britannique à Bruxelles, jeudi 7 février dans le but d’adoucir les tensions qui règnent entre son pays et l’UE pendant que celle-ci campe toujours sur ses positions, en refusant de négocier la clause du Backstop, principale cause du désaccord Britanno-européen.

Partie à Bruxelles pour tenter de négocier une proposition des députés britanniques, celle-ci consiste à rediscuter la clause du Backstop, indispensable pour les Européens mais massivement contestée par les Britanniques. « La discussion a été musclée, mais constructive », ont déclaré dans une déclaration commune, Mme May et M.Juncker.

Des déclarations similaires, pour un accord en vue 

A l’issue de l’entrevue entre les deux responsables, « le président Juncker souligne que l’accord de retrait ne sera pas rouvert. Il constitue un compromis équilibré entre l’UE et le Royaume-Uni, et les deux parties, pour y parvenir, ont fait des concessions significatives ».

La semaine passée, Jeremy Corbyn a proposé à la première ministre, que le Royaume-Uni reste dans l’union douanière européenne et soit « étroitement aligné » au marché unique.

Cette proposition devrait donc résoudre le problème du Backstop car si l’Angleterre reste dans l’union douanière et s’applique aux règles de l’union douanière, aucune frontière ne sera établie entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande.

Selon M.Tusk, cette proposition « pourrait un moyen pour sortir de l’impasse », cependant, il faudrait que cette loi soit votée à la chambre des Communes, où les députés pourraient accuser leur première ministre d’avoir facilité la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE.

La Rédaction

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