Donald Trump déclenche une nouvelle crise gouvernementale
Le Congrès ayant approuvé l’accord entre les républicains et les démocrates, qui détermine le budget sur la sécurité à la frontière a provoqué la réaction attendue du président Donald Trump, celle de déclarer l’Etat d’urgence, une façcon pour lui de contourner le vote du Congrès et afin de pouvoir financer son mur. Cet accord devait éviter un second arrêt douloureux du gouvernement.
L’accord conclut au Congrès a débloqué une enveloppe d’environ 1,4 milliard de dollars, un montant bien inférieur aux 5,7 milliards de dollars nécessaires au financement du mur souhaité par le Président.
« Le président signera la loi sur le financement du gouvernement fédéral et, comme il l'a déjà dit, agira aussi par décrets afin de mettre fin à la crise de sécurité nationale et humanitaire à la frontière », a indiqué la porte-parole de la Maison Blanche. « Une nouvelle fois, le président tient sa promesse de construire le mur, de protéger la frontière et d'assurer la sécurité de notre grand pays ».
Pour répondre à Donald Trump, les démocrates estiment que cette affaire ne justifie pas le déclenchement de l’Etat d’urgence. Nancy Pelosi, la cheffe des démocrates à la chambre des représentants a déclaré « Ce qui se passe à la frontière mexicaine ne constitue pas une urgence », « S'il agissait de la sorte, a poursuivi l'élue de Californie, Trump créerait un précédent inquiétant, y compris pour les républicains », a-t-elle ajouté.
En effet, les textes en vigueurs, vont en la faveur du président. Une loi votée en 1976, le « National Emergencies Act », autorise le président des États-Unis à invoquer une urgence nationale pour activer des pouvoirs extraordinaires. Ceux-ci, pourraient permettre à Donald Trump de contourner le Congrès et de s'appuyer sur l'armée pour construire le mur qu'il réclame à la frontière mexicaine.
La Rédaction
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