La communauté internationale unanime sur le sort algérien
De toute évidence, les Etats-Unis semblent eux aussi, contre le fait qu’Abdelaziz Bouteflika accède à un 5e mandat. C’est du moins ce qu’a prétendu le porte-parole de la diplomatie américaine, Robert Palladino. « Nous suivons de près les mouvements de protestations qui se déroulent en Algérie et nous allons continuer à le faire », a-t-il affirmé avant d’insister sur le fait que, « les Etats-Unis soutiennent le peuple algérien et son droit à manifester pacifiquement ».
Une porte-parole de la Commission européenne, appelant au respect de la « liberté d’expression et de réunion » en Algérie, a confirmé lors d’un point de presse à Bruxelles, l’existence de ces droits dans la constitution algérienne avant de faire un point sur les attentes de la Commission. « Nous attendons à ce que ces droits puissent être exercés de façon pacifique et soient garantis dans le respect de l’Etat de droit ». Maja Kocijancic a également souligné « l’importance du partenariat entre l’UE et l’Algérie » et a réaffirmé l’engagement de Bruxelles « pour continuer à approfondir ses relations dans le but de créer un espace commun de stabilité, de démocratie et de prospérité partagées ».
Les Français ont quant à eux un avis très pacifique sur la question. Au Quai d’Orsay, on estime que « c’est au peuple algérien de choisir ses dirigeants ». Malgré les nombreuses manifestations qui ont eu lieu à Paris ces derniers jours.
MB
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