Bouteflika retourne en Algérie et se trouve face à une grève générale !
Alors qu’il revient à peine de Genève où il avait été admis le 24 février aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) pour des « examens médicaux périodiques » selon la présidence algérienne, le président Bouteflika âgé de 82 ans, se retrouve dans son pays face à une action inédite initiée par son peuple.
Les manifestations s’opposant à un 5e qui durent depuis maintenant deux semaines en Algérie prennent une toute autre tournure à partir du dimanche 10 mars. Après les marches imposantes mais pacifiques organisées dans tout le pays, depuis le 22 février, un appel vient d’être lancé sur les réseaux sociaux à « la désobéissance civile ».
Cet appel invite les Algériens à observer une grève générale de 4 jours dans tous les secteurs, à l’exception des hôpitaux et des pharmacies, à partir de dimanche 10 mars, jusqu’au jeudi 14 mars, lorsque le Conseil Constitutionnel dévoilera la liste officielle des candidats à la présidentielle. L'élection est prévue pour le 18 avril.
Pour les auteurs et les suiveurs de cette action, ces quelques jours de mobilisation générale traduisent leur volonté d’aller jusqu’au bout de leurs revendications.
Les auteurs de cette action appellent quand même à maintenir le mouvement pacifique : tout sera fermé, à l’exception, des hôpitaux et des pharmacies.
Mais l’appel divise. Sur les réseaux sociaux, des internautes affichent leurs hésitations. Ils justifient leurs réticences par le fait que le but d’une telle action n’est autre que « la création de pénuries » qui pénaliseront plutôt le peuple.
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