Trump reconnaît à Israël la souveraineté du Golan
Le président Donald Trump a déclaré contre toute attente et comme d’habitude sur Twitter jeudi que les Etats-Unis reconnaîtront la souveraineté d'Israël à Golan, un changement majeur dans la politique américaine, dans le sens où les Etats-Unis ont toujours refusé de se prononcer sur ce sujet. Cette décision donne un élan politique au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu un mois avant la tenue d'élections anticipées.
La Maison Blanche envisage donc de reconnaître la souveraineté d’Israël à Golan, qu’Israël avait capturé en 1967 en Syrie. La veille, le premier ministre israélien a soulevé la question auprès du secrétaire d’État en visite, Mike Pompeo.
Dans un tweet qui a surpris la communauté internationale, le président américain a déclaré que le moment était venu pour les États-Unis de franchir cette étape, ce que Netanyahu a chaleureusement salué comme un « miracle ».
« Après 52 ans, il est temps que les États-Unis reconnaissent pleinement la souveraineté d'Israël sur les hauteurs du Golan, qui revêt une importance cruciale pour la sécurité de l'État d'Israël et la stabilité régionale ! ».
Les États-Unis seront le premier pays à reconnaître la souveraineté israélienne sur le Golan, ce que le reste de la communauté internationale considère comme un territoire occupé par Israël et dont le statut devrait être déterminé par des négociations entre Israël et la Syrie.
Néanmoins, il fallait s'y attendre : la semaine dernière, dans son rapport annuel sur les droits de l'homme, le département d'État américain a supprimé l'expression « occupée par Israël », pour la remplacer par « contrôlée par les Israéliens ».
« Ce soir, le président Trump a pris la décision de reconnaître que ces biens immobiliers, si disputés par leur acharnement, sont un lieu approprié pour être une partie souveraine de l'État d'Israël », a déclaré Mike Pompeo.
Par ailleurs, les secrétaires d'État précédents avaient traditionnellement rencontré les Palestiniens lors de leur visite dans la région, l’actuel responsable n'a pas prévu de telles discussions.
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