L’Union Européenne ne reconnaît pas la souveraineté d’Israël sur le Golan occupé
L’Union européenne (UE) ne reconnaît pas la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan occupé, a affirmé mercredi la haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini.
Dans une déclaration au nom des 28 Etats membres de l’UE, Mme Mogherini a indiqué que « la position de l’Union européenne en ce qui concerne le statut des hauteurs du Golan n’a pas changé ».
« Conformément au droit international et aux résolutions 242 et 497 du Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Union européenne ne reconnaît pas la souveraineté d’Israël sur les hauteurs du Golan occupé », a-t-elle souligné.
Cette déclaration intervient après la signature lundi par le président américain Donald Trump d’un décret proclamant la reconnaissance formelle des États-Unis de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan occupé, rompant avec la politique traditionnelle de l’exécutif US, qui n’a jamais reconnu l’annexion de ce territoire par l’État hébreu.
Le plateau du Golan est un territoire syrien occupé en 1967 par Israël lors de la guerre des Six jours. Il a été annexé en 1981, en dépit des résolutions de l’ONU appelant Israël à se retirer totalement et inconditionnellement du plateau.
La rédaction
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Enseignants contractuels : les grévistes menacés de révocation
Le gouvernement marocain a lancé mercredi une procédure de révocation « pour abandon de poste » pour convaincre les milliers d'enseignants en grève de reprendre le travail après des mois de manifestations.
« La procédure est enclenchée et sera irrévocable si les enseignants ne reprennent par leurs postes dans un délai de 60 jours », a déclaré mercredi le ministre de l'Education Said Amzazi, à l'issue d'une conférence de presse conjointe avec le porte-parole du gouvernement. « La procédure d'abandon de poste est lancée, car il s'agit bien d'un abandon de poste caractérisé et non d'une grève », a-t-il dit sans préciser le nombre de personnes concernées.
Le mouvement concerne 55.000 enseignants recrutés dès 2016 sur la base de contrats à durée déterminée (CDD) puis intégrés au sein des Académies régionales. Ils réclament le statut de fonctionnaire au sein du ministère de l'Education nationale.
Ces enseignants ont les mêmes salaires que les autres --5.000 dirhams par mois mais se plaignent de ne pas jouir des mêmes droits, notamment concernant la retraite. Ils ont entamé une grève début mars et les différentes propositions formulées par le gouvernement ont été jugées insuffisantes.
« La procédure démarre aujourd'hui par la mise en demeure de tous ceux qui ont quitté leur travail », a ajouté le ministre. Sont également visés les stagiaires qui ont « signé un engagement de formation, perçoivent une bourse mais se permettent d'aller dans la rue alors qu'ils ne sont pas encore professeurs », a-t-il dit. Quelque 300.000 élèves pâtissent des absences des enseignants, selon lui.
Samedi et dimanche, plusieurs milliers de contractuels de l'enseignement se sont rassemblés à Rabat pour défendre l'éducation gratuite et protester contre le statut des contractuels. La « coordination des enseignants contractuels » a décidé de poursuivre la grève jusqu'à « satisfaction des revendications ».
L'enseignement public marocain fait l'objet de critiques récurrentes: bas niveau des élèves et fort abandon scolaire, classes surchargées, écoles fermées dans les grandes villes pour laisser place à des projets immobiliers, privatisation continue du secteur...
La rédaction
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