Comment les Algériens accueillent l’idée d’une Algérie sans Bouteflika ?
Lundi 1er avril, la présidence de la République algérienne a annoncé par communiqué que le président Abdelaziz Bouteflika démissionnera avant le 28 avril, date à laquelle son mandat expire.
Néanmoins, le communiqué ne s’arrête pas là : le texte indique que d'« importantes mesures pour assurer la continuité du fonctionnement des institutions de l'Etat durant la période de transition ». C’est justement ce qui a, en premier, interpellé les internautes.
Des réactions de méfiance
« Ça fait longtemps qu’il aurait dû démissionner, depuis 2014, … je me demande qui est ce médecin qui a pu valider son dossier de candidature », « désormais nous ne savons pas ce qu’il prépare pour la suite », « le peuple demande à ce que tout le monde quitte le gouvernement ».
Bien qu’hier soir à Alger peu de personnes étaient réunies dans les rues de la capitale, les messages que nous pouvons lire sur les réseaux sociaux sont pour la plus part unanimes « un communiqué de la présidence le 1er avril ! Non mais sérieusement, qui peut y croire ? » ou encore, « ne vous réjouissez pas trop, demain, on annoncera que c'était un Bouteflika d'avril ».
Un premier pas
En se réjouissant de la nouvelle, certains d’entre eux ne manquent pas de rappeler que depuis le début des mobilisations il y a un mois, c’est le premier pas vers la victoire : « Bouteflika va démissionner pour répondre à la demande du peuple ! Voilà enfin une sage décision ! », « C'est une première victoire. N'oublions pas qu'on nous parlait, il y a encore un mois, de 5e mandat. »
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