Carlos Ghosn susceptible de faire l’objet de nouvelles poursuites au Japon
Les péripéties de l’affaire Ghosn ne sont pas prêtent de s’estomper. Alors que le procès n’a même pas encore débuté, les poursuites judiciaires que ce soit au Japon ou en France s’enchaînent. Au Japon, il a déjà été inculpé à trois reprises pour malversations financières et les médias japonais confirment que les procureurs le soupçonnent cette fois-ci, d’avoir détourné à des fins personnelles, entre 2012 et 2018, de l’argent versé par le constructeur à un distributeur d’Oman, selon l’agence de presse nipponne Jiji et d’autres médias japonais.
L’enquête interne de Nissan a révélé qu’une somme de 35 millions de dollars issue de la « réserve du PDG » – une réserve destinée à faire face à des imprévus – avait été versée à la société Suhail Bahwan Automobiles, qui vend les véhicules de Nissan à Oman.
Un employé de cette société aurait alors transféré l’argent à une compagnie libanaise, « Good faith investments » (GFI), géré par des proches de Carlos Ghosn. Une partie de cet argent lui serait indirectement revenue pour acheter un yacht et investir dans un fonds d’investissement dirigé par son fils aux Etats-Unis.
Une déclaration publique le 11 avril
L’ancien patron de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, a annoncé sur twitter, sa volonté de « dire la vérité » le 11 avril prochain, lors d’une conférence de presse. Cette prochaine conférence de presse, a été confirmée par son porte-parole.
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