Radicalisme religieux : COSPRAD pour des recherches scientifiques
La recherche scientifique pour lutter contre le radicalisme. La France à travers un communiqué du ministère de l’intérieur, vient de se doter d’un comité scientifique de prévention de la radicalisation (COSPRAD), dont l’un des objectifs majeurs est d’augmenter la capacité de recherche française sur cette question et « d’installer un dialogue de haut niveau entre chercheurs et administrations publiques ».
A cette occasion, la ministre française de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, a annoncé le financement annuel de 5 doctorats fléchés sur les problématiques de radicalisation afin d’augmenter la capacité de recherche française sur ces questions.
Des chercheurs accrédités pourront ainsi avoir accès au Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), qui concernent les « radicalisés les plus dangereux ».
« Grâce à ce dispositif, ce sont plus de 11 000 fiches qui seront rendues accessibles à une équipe de chercheurs accrédités avec un véritable niveau d’informations qualitatives et utiles à la compréhension des phénomènes de radicalisation », a expliqué le secrétaire d’Etat du ministre de l’Intérieur dans un communiqué.
Plan national de prévention de la radicalisation
Le COSPRAD a été mis en place ce mardi par la ministre française de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Frédérique Vidal, et le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez.
Le comité scientifique, qui s’inscrit dans le cadre du Plan national de prévention de la radicalisation, présenté en février 2018 par le Premier ministre français Edouard Philippe, a pour objectif de proposer des axes de recherche prioritaires sur les questions de radicalisation, de diffuser les bonnes pratiques et de favoriser la réflexion sur l’accès aux données a caractère sensible en matière de radicalisation, précise le ministère de l’Intérieur français dans un communiqué.
Il devra également contribuer a la valorisation des résultats de la recherche en sciences humaines et sociales et à leur réutilisation au bénéfice des politiques publiques.
MN
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