Stresse hydrique : menace dans le monde rural !
Les ambitions et les promesses d’une hausse du taux de croissance en 2020 ne risquent pas d’être tenues en l’état actuel des choses et l’économe marocaine risque bien d’être impacté négativement et sur le moyen terme par la conjugaison des effets sécheresse.
Les économistes sont unanimes à considérer que cette situation pèsera lourdement sur la situation économique du pays surtout que la facture à payer sera au niveau d’un secteur vital, l’agriculture qui n’est pas au mieux de sa forme.
Les premiers indicateurs pour lesquels le gouvernement n’a pas encore prévu de comité de pilotage de la crise ni de conseil de gouvernement consacrés à cette alerte, ne prêtent pas à l’optimisme, sans vouloir jouer les Cassandre, sauf que l’anticipation est une nécessité.
Les petits agriculteurs demandent un plan de sauvetage à cor et à cri. Lors de sa réunion hebdomadaire, le Comité exécutif du parti de l’Istiqlal a appelé le gouvernement à accélérer la prise de toutes les mesures proactives nécessaires pour lutter contre les éventuelles répercussions du déficit pluviométrique. Et c’est la raison pour laquelle, les agriculteurs et éleveurs sont en train de vivre un vrai calvaire.
Lors de sa réunion hebdomadaire, le Comité exécutif du parti de l’Istiqlal a appelé le gouvernement à accélérer la prise de toutes les mesures proactives nécessaires pour lutter contre les éventuelles répercussions du déficit pluviométrique.
Par ailleurs, depuis décembre dernier, une faible pluviométrie et des températures élevées frappent la capacité globale des retenues des barrages du Maroc.
Selon les données de la direction de l’Eau relevant du ministère de l’Equipement, des Transports et de la Logistique, la capacité globale des retenues des barrages, relevant des différentes régions du Royaume, s’est chiffrée, le 4 mars, à 7399 millions de m3 contre 9599 millions m3 durant la même période un an auparavant. Alors que le taux de remplissage des barrages avait dépassé 63,2% le 4 mars 2019, il s’est chiffré à 47,4%, le 4 mars 2020, précise la même source.
La rédaction
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