Le Marché automobile français en chute libre

Le Marché automobile français en chute libre

Victime collatérale de l’épidémie de coronavirus, le marché automobile français a subit une nouvelle chute en avril, selon le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), qui table sur une baisse de 20 % du marché sur l’année, à la condition d’un plan de relance substantiel.

Le marché français de l’automobile a subi un nouveau choc en avril, reculant de 88,8 %, contre 72,2% en mars, conséquence de l’épidémie due au coronavirus et des mesures de confinement de la population, qui ont mis le commerce automobile à l’arrêt, selon les données publiées vendredi par le CCFA.

Le commerce automobile a été stoppé avec les mesures de confinement décrété par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Ainsi, depuis le 17 mars, tous les commerces non essentiels, dont les concessions automobiles, sont fermés, jusqu’à nouvel ordre, une situation qui a eu comme résultat une baisse vertigineuse des ventes de voitures.

En avril 2020, avec près de 21.000 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en baisse de 89% par rapport à avril 2019.

Tous les groupes français sont concernés par cette baisse vertigineuse. Ainsi le groupe PSA a vu ses immatriculations de voitures particulières neuves s’effondrer (- 84,3 %), tout comme le groupe Renault (- 83,8 %), d’après les chiffres du CCFA.

L’instance table, comme au mois de mars, sur une baisse de 20 % du marché sur l’année, à la condition d’un plan de relance substantiel.

Selon le porte-parole du Comité des constructeurs français d’automobiles, cité par les médias du pays, « c’est le plan de relance qui va déterminer l’état du marché sur l’année ».

Récemment l’exécutif français a annoncé une mesure d’aide au constructeur automobile Renault consistant en une garantie de prêt de 5 milliards d’euros pour atténuer l’impact économique de l’épidémie de coronavirus.

En France, l’industrie automobile est l’un des secteurs les plus touchés par la crise économique induite par le coronavirus, aux côtés de l’aérien, la construction, l’hôtellerie et la restauration.

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