Masques faciaux : le Maroc va pourvoir le marché international
Le Marc ne participera pas à la guerre acharnée que se livrent plusieurs pays, notamment les grandes puissances, pour se doter des masques faciaux de protection contre le coronavirus. Non seulement c’est un produit rare sur le marché international mais il engendrera une dépense importante dans un contexte de crise financière.
Compte tenu de tous ces facteurs qui engendreront des pertes financières et logistiques, le Maroc a activé son propre potentiel dans l'industrie textile et mis en place en même temps une nouvelle production à moyen terme adaptée à l'exportation. Une approche qui a attiré l'attention et l'intérêt en dehors du Royaume. Les sept millions de masques standardisés qui sont actuellement produits au Maroc chaque jour, selon les informations du gouvernement, permettent au pays de participer aux exportations en plus de répondre à ses propres besoins et de se positionner comme fournisseur sur le marché mondial aux masques faciaux.
Depuis mars, le royaume a commencé à fabriquer des masques 100% marocains pour le public, qui sont vendus au pays pour 80 centimes chacun, une initiative qui rassure les Marocains et saluée par plusieurs pays du monde entier. Sous la direction du ministère de l'Industrie et grâce à des subventions de l'État financées et versées par un fonds pour la lutte contre le coronavirus, 19 fabricants de textiles locaux ont jusqu'à présent été transformés en fournisseurs qui fabriquent des masques en non-tissés. « Une percée qui a permis au Maroc de faire du port de masques une exigence depuis le 7 avril », a écrit le journal Le Monde. Récemment, le Maroc a publié les directives de production comme sa propre norme de production, afin que d'autres fournisseurs puissent produire des masques répondant aux exigences des produits subventionnés.
Avec sept millions de masques produits chaque jour, le Maroc est autosuffisant et a même un surplus. Le journal français rapporte en outre que 34 entreprises ont commencé à fabriquer des masques en tissu lavable non subventionnés, dont certains sont destinés à l'exportation. En accord avec le ministre de l'Industrie, Le Monde note que cinq de ces entreprises exportent déjà la moitié de leur production vers l'Europe, tandis que d'autres recevront l'agrément dans quelques semaines, compte tenu du nombre de demandes de l'étranger et de la couverture des besoins nationaux.
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