Crise économique: Les TPE-PME étalent les difficultés

Crise économique: Les TPE-PME étalent les difficultés

D'une crise sanitaire, la pandémie Covid-19 a évolué vers une crise économique et de l'emploi. Les mesures de verrouillage et de confinement mises en place se sont traduites principalement par des arrêts d'activité temporaires ou définitifs, entraînant une baisse des ventes et du chiffre d'affaires dans presque tous les secteurs.

L'OIT et la Banque africaine de développement (BAD) ont mené une étude conjointe pour analyser les effets de cette crise sur l'emploi et les TPE et PME.

La crise a révélé l'importance du secteur informel dans l'économie marocaine: 81% des PME et 60% de l'emploi du secteur privé. Sur la base de ces résultats, des recommandations à court et moyen terme ont été élaborées. Si les MPME représentent 73% de l'emploi, elles ont bénéficié inégalement du soutien gouvernemental. La crise a révélé l'importance du secteur informel dans l'économie marocaine: 81% des PME et 60% de l'emploi du secteur privé. Sur la base de ces résultats, des recommandations à court et moyen terme ont été élaborées. Si les MPME représentent 73% de l'emploi, elles ont bénéficié inégalement du soutien gouvernemental. La crise a révélé l'importance du secteur informel dans l'économie marocaine: 81% des PME et 60% de l'emploi du secteur privé. Sur la base de ces résultats, des recommandations à court et moyen terme ont été élaborées.

Face à la situation de plus en plus difficile pour les TPE et PME, à cause de la crise du Covid-19, la Confédération des TPE et PME appelle le gouvernement d'alléger les restrictions imposées depuis le début du mois de Ramadan. 

« Depuis quelques semaines, la pandémie a nettement régressé et plusieurs régions n’enregistrent quasiment plus de cas Covid19. Une situation qui nous donne l’espoir d’un retour à une activité normale en espérant récupérer les 15 mois perdus depuis mars 2020. Nous avons attendu des décisions de gouvernement relatives à l’allégement des mesures restrictives juste après le Ramadan. Malheureusement rien n’a été fait à ce jour », souligne la Confédération marocaine de TPE-PME.

Et d’ajouter qu’elle a saisi, récemment, le Chef du Gouvernement, Saâdeddine Elotmani ainsi que le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy afin de les sensibiliser de la gravité de la situation des TPE-PME dans tous les secteurs. « Nous les avons appelé à agir rapidement notamment en ce qui concerne l’heure de fermeture des locaux qui doit passer de 20H à 23H voire minuit. Aussi nous les avons appelé à prévoir pour les déplacements professionnels entre villes uniquement l’attestation délivrée par les entreprises et non pas celle du Bacha. Mais malheureusement, aucune réponse jusqu’à maintenant», déplore la Confédération.

Cette situation risque, poursuit la même source, d’enfoncer davantage la situation catastrophique des TPE-PME dans les prochaines semaines. Elle souligne que des cas de suicide ont été enregistrés dans les rangs des chefs des TPE à cause des difficultés. « A cela s’ajoute les difficultés rencontrées par cette frange pour accéder aux financements ainsi qu’à la commande publique, Les discussions avec le Gouvernement sur ce sujet sont au point mort et aucun plan de relance ne nous a été présenté. Sans oublier les tentatives d’exclure la Confédération Marocaine des TPEPME des différentes instantes décisionnelles allusions faite à l’Observatoire Marocain des TPME, à l’Observatoire des Délais de paiement, au Comité National de l’Environnement des Affaires, au Conseil Économise, Social et Environnemental, au Conseil d’Administration de Maroc-PME, au Conseil d’Administration de la CNSS … », précise la Confédération.

« A l’approche des élections législatives, je lance un appel aux partis politiques de s’intéresser aux TPE (Très Petites Entreprises) qui constituent plus de 95% du tissu économique marocain et qui souffrent en silence. A noter que des dizaines de milliers de TPE ont mis la clé sous le paillasson chaque année étant donné que les statistiques officielles ne prennent pas en considération les faillites des personnes physiques et le secteur semi informel », a déclaré Abdellah El Fergui, président de la Confédération.

MN

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