Le gaz d’Anchois pour réduire la dépendance vis-à-vis de l’étranger
Avec la perte de l’approvisionnement gazier algérien, le royaume va devoir se tourner vers le marché international pour assurer plus de la moitié de ses besoins en gaz. Les projets domestiques comme ceux d’Anchois peuvent contribuer à réduire la dépendance vis-à-vis de l’étranger.
Au Maroc, la société Chariot Oil and Gas vient d’annoncer qu’elle a signé un protocole d’accord de coopération avec un groupe énergétique international de premier plan, qui porte sur les principaux termes de l’achat du gaz qui sera produit sur le périmètre d’Anchois, au large du Maroc. Pour l’instant, l’identité du potentiel acheteur est tenue secrète.
Les termes clés de l’accord portent sur un volume journalier de près de 40 millions de pieds cubes de gaz, pour une durée maximale de 20 ans. Le principe du paiement a été retenu pour aider Chariot à poursuivre le développement de son projet, en cas de difficultés de son partenaire. Un communiqué de Chariot indique qu’en outre, un cadre a été défini pour établir un partenariat de longue durée entre les deux parties.
Si les négociations se déroulent comme prévu, elles déboucheront sur une décision finale d’investissement l’année prochaine et le début de la production sur place deux ans plus tard, en 2024.
« Je suis très heureux d’annoncer ce protocole d’accord sur la vente de gaz et le partenariat. Avec les récents prix internationaux élevés du gaz, cet accord démontre clairement qu’il existe une demande significative pour soutenir le développement du gaz d’Anchois. Il permettra d’accélérer le développement de ce projet gazier créateur de valeur, pour le bénéfice de toutes les parties prenantes », s’est ravi Adonis Pouroulis, patron par intérim de Chariot.
Les précédentes études ont montré que le périmètre situé en mer du Maroc abrite plus d’un trillion de pieds cubes de gaz naturel.
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