Feu vert à l’accord de libre échange UE/Nouvelle-Zélande
Le Conseil de l’Union européenne (UE) a donné, lundi, son feu vert à l’adoption de l’accord de libre échange (ALE) avec la Nouvelle-Zélande, qui devrait permettre d’augmenter de 30 % les échanges commerciaux entre les deux parties.
L’ALE libéralisera et facilitera le commerce et les investissements, et favorisera une relation économique plus étroite, ce qui ouvrira d’importantes opportunités économiques aux entreprises et aux consommateurs des deux côtés, a affirmé le Conseil dans un communiqué.
« Une fois l’accord entré en vigueur, le commerce bilatéral devrait croître jusqu’à 30 %, les exportations annuelles de l’UE augmentant potentiellement jusqu’à 4,5 milliards d’euros« , a souligné la même source, s’attendant également à une hausse de 80 % des investissements européens en Nouvelle-Zélande.
De même, l’ALE pourrait réduire de quelque 140 millions d’euros par an les taxes imposées aux entreprises européennes au cours de la première année d’application. La décision du Conseil ouvre la voie, du côté de l’UE, à l’entrée en vigueur de l’accord. Une fois que la Nouvelle-Zélande aura également rempli ses exigences et procédures juridiques, l’ALE pourra entrer en vigueur, probablement début 2024.
L’UE est le troisième partenaire commercial de la Nouvelle-Zélande. Les échanges bilatéraux de marchandises ont augmenté régulièrement ces dernières années, pour atteindre près de 9,1 milliards d’euros en 2022, affirme le communiqué.
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