Samlali alerte sur les défis majeurs du secteur hospitalier marocain
Le professeur Redouane Samlali a affirmé qu'il existe un déficit d’environ 45 000 lits hospitaliers, y compris 20.000 dans le secteur privé Lors d’une présentation faite le samedi 30 novembre, lors de la neuvième édition de la Conférence nationale de la santé, organisée annuellement par l’Association nationale des cliniques privées à Taghazout, Agadir.
il a précisé qu’alors que 30 nouvelles cliniques ouvrent chaque année, une dizaine ferment leurs portes.
Le professeur Samlali a attiré l'attention sur plusieurs facteurs et indicateurs qui soulignent les défis et contraintes auxquels le secteur de la santé est confronté, notamment le vieillissement de la population et l’augmentation des maladies associées à cette tranche d’âge. À titre d’exemple, pour les cancers, il a mentionné que l’on enregistre 130 nouveaux cas pour 100 000 jeunes par an, tandis que ce chiffre atteint 900 cas chez les personnes âgées.
Le président de l’Association nationale des cliniques privées a souligné aussi que le secteur privé prend en charge un citoyen sur deux. Il a affirmé son engagement à contribuer à l’amélioration du système de santé en adoptant des pratiques éthiques, une bonne gouvernance et en luttant contre toute pratique nuisible au domaine médical. Il a également insisté sur l'importance d'une collaboration efficace entre le secteur public et privé, le premier devant rester la locomotive de la santé publique.
Des ateliers sur divers sujets ont été programmé lors des assises, tels que l'économie de la santé, la feuille des soins électronique, la digitalisation du secteur, le financement des soins et les coûts des traitements, ainsi que les incitations pour promouvoir l’investissement dans ce domaine.
À cette occasion, une convention de partenariat a été signée pour développer la digitalisation dans le secteur privé de la santé. Cette convention a été signée par l'ancien ministre de la Santé, Anas Doukkali, président du Centre d’innovation et de santé numérique, et le professeur Redouane Samlali, président de l’Association nationale des cliniques privées.
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