Les autorités marocaines expulsent quatre députés européens pro-Polisario

Les autorités marocaines expulsent quatre députés européens pro-Polisario

Les autorités marocaines ont expulsé, jeudi 20 février 2025, quatre députés du Parlement européen favorables au Front Polisario séparatiste, accompagnés de deux de leurs assistants, après avoir tenté d’entrer illégalement dans la ville de Laâyoune via l’aéroport Hassan Ier.

Ce comportement "provocateur", contraire aux réglementations légales encadrant l’entrée des étrangers sur le territoire marocain, a conduit à l’intervention des autorités locales de Laâyoune pour interdire leur accès, réaffirmant que "le respect de la souveraineté nationale demeure une ligne rouge infranchissable sous quelque prétexte que ce soit".

Selon des rapports médiatiques, les personnes concernées sont l’Espagnole Isabel Serra Sánchez, députée du parti Podemos au Parlement européen, ainsi que Limström Anna Kati et José Antero Saramo, députés du parti finlandais Alliance de la gauche, et Catarina Martins, députée du parti socialiste portugais Bloc de gauche. Elles étaient accompagnées de Quesada Martín Pablo, assistant de la vice-présidente du groupe de la gauche au Parlement européen, ainsi que d’une autre personne chargée de la communication.

Les mêmes sources indiquent que ces députés européens, connus pour leur soutien au Front Polisario, se sont rendus à Laâyoune dans le but de mener un agenda hostile à l’intégrité territoriale du Maroc, sous l’impulsion de l’Algérie, sans obtenir d’autorisation ni de mandat du Parlement européen. Face à cela, les autorités de l’aéroport de Laâyoune leur ont refusé l’entrée, estimant que cette visite était en contradiction avec les règles encadrant les visites officielles des représentants de l’institution législative européenne.

Il convient de noter que cet incident s’inscrit dans le cadre de tentatives répétées de provoquer des tensions artificielles, d’autant plus qu’il coïncide avec la date initialement prévue pour la visite de la présidente de la Commission européenne, finalement reportée à une date ultérieure. De telles démarches vont également à l’encontre des mécanismes officiels adoptés par la commission parlementaire mixte chargée du suivi des questions relatives aux relations bilatérales.

Abdelkader El Fatouaki

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