Quand les parents divorcent, ils oublient une chose essentielle… les enfants !

Quand les parents divorcent, ils oublient une chose essentielle… les enfants !

On admet généralement que la vie de famille et de couple n’est pas un long fleuve tranquille, mais alors que dire des enfances qui se brisent sur les récifs et les griefs de parents en crise ? On omet trop souvent cet élément de la famille qui se casse et des progénitures qui se fracassent. Un cycle « parentalité en crise, spécial divorce » se tiendra dès le 11 novembre à Casablanca pour répondre aux différentes problématiques des divorces. Explications.

Quelques chiffres pour poser le problème

1/ le divorce par consentement mutuel a augmenté de 4,8% de 2012 à 2013, passant de 14.301 à 14.992 cas ;

2/ Les jugements prononcés en ce qui concerne « Tatliq » ont atteint 40.850  cas en  2013 contre 7.213 cas en 2004 ;

3/ 11,3% des femmes qui n’ont aucun lien familial avec leurs conjoints ont divorcé en 2013 ;

4/ 11,5% est le taux de divorce chez les femmes sans instruction et 5,8% des femmes instruites connaissent le divorce.

Qu’en est-il pour les enfants ?

On l’aura deviné ans doute… pour les enfants, le divorce des parents est l’une des situations les plus douloureuses à vivre, et donc les plus anxiogènes. Deux parents se séparent, plus ou moins amicalement, plus ou moins dans l’affrontement, et des réactions en cascade frappent les enfants : rupture d’équilibre, puis perte de repères, ce qui induit un conflit émotionnel et donc un sentiment d’échec, qui devient bien souvent une réalité.

Et alors, ce sont les inévitables dérapages : échecs scolaires « au mieux », marginalisation, clochardisation, angoisses et dérives vers les psychotropes au pire.

Que faire ?

« Préparer » un divorce, tant pour les parents, s’ils le peuvent, que pour les enfants, et ils le doivent. Les ateliers qui démarrent, donc, le 11 novembre, se veulent libératoires, émotionnels et prenant en considérations les spécificités et les besoins particuliers de chacun. Il faut parler, en parler et faire parler les enfants.

Et donc, le cycle « parentalité en crise, spécial divorce » proposera 4 ateliers : « divorce émotionnel, mode d’emploi », « annoncer le divorce aux enfants », « divorcés, mais pas coparents » et « la marmite des mots, pour les enfants ».

C’est une spécialiste de ce genre de choses qui animera ces ateliers, en l’occurrence Meryem Bennani, psychologue diplômée de l’Ecole des psychologues praticiens et psychothérapeute TCC (pour thérapie cognitivo-comportementale).

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