Le Crédit Agricole du Maroc en pointe dans la nouvelle stratégie africaine du Maroc

Le Crédit Agricole du Maroc en pointe dans la nouvelle stratégie africaine du Maroc

Le roi Mohammed VI effectue, on le sait, une visite dans trois pays d’Afrique de l’Est. A l’ordre du jour, la conclusion de partenariats dans divers domaines, mais essentiellement l’agriculture. Le Plan Maroc Vert et le Groupe Crédit agricole sont à la manœuvre, mettant en œuvre leur expertise et l’expérience engrangée dans le soutien à une agriculture soumise à tous types d’akéas et nécessitant une assistance institutionnelle et structurée.

Ainsi, le modèle du Groupe CAM, qui est une vision intégrée du système agricole marocain et particulièrement familial puisqu’il prend en compte l’ensemble de ses composantes, est un modèle éprouvé et reconnu aujourd’hui à l’échelle internationale et fortement demandé car apportant des solutions de financement novatrices et durables tant d’un point de vue économique, social qu’environnemental à l’ensemble des composantes de l’agriculture et du développement rural.

Le système financier développé par le GCAM a su répondre aux besoins d’une agriculture marocaine confrontée aux mêmes défis économiques, sociaux et environnementaux que celles de l’agriculture africaine. En effet, la majorité des agricultures du continent sont caractérisées par des problématiques foncières, une dualité entre les structures de production modernes et l’agriculture vivrière, une faiblesse de la productivité agricole et des revenus des petits agriculteurs, un manque d’organisation des producteurs et une insuffisance du niveau de transformation des produits agricoles et des modes de conduite agricole et d’élevage pas toujours respectueux des ressources naturelles. A ceci s’ajoutent les impacts des changements climatiques qui se manifestent en Afrique par le dérèglement des pluies et un décalage saisonnier ainsi que la multiplication par deux des phénomènes météorologiques extrêmes et leur intensification.

Au Rwanda, le programme de partenariat vise à faire bénéficier les agriculteurs rwandais de l’expertise acquise par le groupe Crédit agricole du Maroc sur le plan de l’intégration des petits agriculteurs dans les systèmes de financement et de leur accompagnement dans le développement de leurs exploitations. La banque marocaine a acquis une solide expertise dans l’agriculture familiale au Maroc, et elle œuvre aujourd’hui à partager cette connaissance avec les nouveaux alliés du royaume. A cet effet, le président du Créadit agricole Tariq Sijilmassi (à gauche sur la photo) a signé deux memoranda d’entente, l’un avec la Devlopement Bank of Rwanda et l’aitre avec le ministère de l’Agriculture de ce pays de l’Afrique de l’Est.

En Tanzanie, où le roi se trouve depuis dimanche 23 octobre, Tariq Sijilmassi a signé une convention avec la Tanzania Agricultural Development Bank (TADB), visant à établir les bases d'une coopération dans le domaine agricole et notamment en matière de promotion des investissements productifs et de développement des filières agricoles et agro-industrielles.

Et tant au Rwanda qu’en Tanzanie, l’objectif est d’œuvrer pour le développement d'une agriculture équitable et inclusive par le biais notamment de la promotion du financement et des systèmes d'accompagnement des petits agriculteurs.

En quoi consistent, précisément, les conventions signées ?

1/ La promotion d’une approche intégrée, inclusive et participative basée sur un système de financement global et sur la segmentation des exploitations agricoles afin de faire face aux besoins actuels et futurs de l’ensemble de la population cible.

2/ Le développement de l’ingénierie financière grâce à la conception et à la commercialisation de produits et services financiers par le biais d’une approche prenant en compte les caractéristiques économiques et techniques de chaque filière agricole afin de servir l’ensemble de la chaîne de valeur.

3/ Le partage d’information et de best practices concernant les fonctions supports et notamment l’analyse du risque agricole et sa gestion.

4/ Le soutien non financier pour les petits agriculteurs en matière d’éducation financière, de renforcement sur les plans techniques et de gestion, de l’adaptation au changement climatique.

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