C’est parti pour la construction de l’usine PSA à Kenitra

C’est parti pour la construction de l’usine PSA à Kenitra

Le 19 juin 2015, voici presque deux ans jour pour jour, PSA déclarait son intention de s’installer au Maroc. Le projet d’usine concernait initialement la Tunisie, mais il a été décidé de le délocaliser au Maroc. Vingt quatre mois après, donc, les travaux commencent et ce jeudi 15 juin, le point a été fait sur leur état d’avancement, à Kenitra.

Dans une présentation du projet, le ministre du Commerce et de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy a expliqué que l'usine Peugeot-Citroën, dont les travaux ont été lancés à la zone franche de Kénitra (Atlantic free zone), table sur une production annuelle de 200.000 véhicules.

Cette usine, dont les travaux prendront fin en 2019, devrait générer environ 3.500 emplois directs et 20.000 emplois indirects, a ajouté le ministre, ajoutant que le Maroc met, à la disposition du groupe français, l’ensemble des ressources humaines et techniques dont il a besoin afin de mettre en œuvre ce projet industriel.

Cette usine, indique Moulay Hafid Elalamy, devrait permettre d’atteindre un taux d’intégration local de 60% dès son lancement et de 80% ultérieurement, ce qui bénéficierait aux fournisseurs locaux des équipements automobiles et aurait un effet favorable sur la concurrence entre l’ensemble des intervenants de ce secteur.

« Nous avons l'intention d'atteindre une capacité d'un million au début des activités de production », a lancé le ministre, comme pour devancer l’explication du président du directoire du groupe PSA, Carlos Tavares, qui a affirmé que l’ambition de PSA consiste à vendre un million de véhicules d’ici 2025 et à produire pas mois de 70% de véhicules dans cette région.

Le patron de PSA a précisé  que la réussite de ce projet dépend également de la complémentarité et la cohérence mutuelle entre PSA et les opérateurs marocains, notant que les travaux de construction de cette usine, dont la surface dépasse les 54 hectares, dureront 30 mois et mobiliseront 1.500 ouvriers et 100 entreprises.

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