Finance islamique : l’Afrique progressera plus vite que la moyenne mondiale
La part des actifs bancaires islamiques à fin 2017 s'élève à 6% dans les actifs bancaires globaux.
La finance islamique dispose d’un potentiel de croissance estimé à 3,8 milliards de dollars d’actifs à l'horizon 2023, soit une croissance annuelle moyenne projetée de 10%. En Afrique, ce secteur est appeler à progresser plus vite que la moyenne mondiales, grâce à l’ouverture continue d’un nombre croissant de banques et fenêtres islamiques dans le continent en plus du dynamisme des gouvernements des pays africains. « La propagation des banques islamiques en Afrique suit le succès qu’a connu le lancement de celles-ci au Maroc en 2017 et en 2018 », souligne l’agence d'informations financières Thomson Reuters.
En 2017, l’industrie mondiale de la finance islamique a progressé de 11% en glissement annuel, pour atteindre les 2,4 milliards de dollars en actifs à fin 2017. Ces derniers « ont connu, depuis 2012, un taux de croissance annuel moyen de 6% selon des données rassemblées de 56 pays, principalement au Moyen-Orient et en Asie du Sud et du Sud-Est ».
L’Iran, l’Arabie saoudite et la Malaisie restent les plus grands marchés financiers islamiques en termes d’actifs, tandis que Chypre, le Nigeria et l’Australie ont enregistré la croissance la plus rapide, précise l’agence. Les banques islamiques représentent 71% du total des actifs de cette l'industrie à fin 2017, soit 1,7 milliard de dollars. Ce segment a enregistré un taux de croissance annuel moyen de 5% sur la période 2012-2017. La part des actifs bancaires islamiques à fin 2017 s'élève à 6% dans les actifs bancaires globaux.
La rédaction
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