Trump se montre clément envers les personnes visées par l’enquête Mueller
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision américaine Fox News, le Président américain Donald Trump n’a pas exclu l’idée d’accorder le pardon présidentiel à des personnalités qui ont été l’objet de l’enquête du procureur spécial, Robert Mueller, dont les conclusions ont disculpé le chef de l’Etat et son entourage de toute collusion avec la Russie.
Interrogé sur les cas de l’ancien Conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn, et de George Papadopoulos, un conseiller à sa campagne présidentielle de 2016, qui ont tous les deux vu des charges retenues contre eux dans le cadre de cette enquête, M. Trump a souligné que « beaucoup de personnes ont souffert de cette parodie d’investigation, tout en affirmant ne pas vouloir parler du pardon présidentiel pour le moment ».
Le Président s’en est pris par la suite, à l’ancien directeur du FBI, James Comey et à l’ancien patron de la CIA, John Brennan, qu’il accuse d’avoir soufflé sur les braises de cette enquête, tout en tressant des louanges à son ministre de la justice, William Barr, auquel reviendra la décision ultime de rendre public les parties, du rapport Mueller, qu’il jugera propices.
« Si Barr était ministre de la justice (en 2017), l’enquête de Mueller n’aurait jamais eu lieu », a indiqué Donald Trump.
Avec MAP
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