Les Algériens disent non à l’article 102 … les forces de l’ordre s’en mêlent
Pour ce sixième vendredi de contestation, des milliers d’Algériens sont descendus dans les rues de la capitale soutenant que l’article 102 n’est pas une réponse suffisante à leurs attentes.
L’article 102 de la Constitution algérienne prévoit que dans le cas où le président est inapte à exercer son pouvoir, il est remplacé pour une période d'au moins 45 jours par le président du Conseil de la nation, (la chambre haute du parlement algérien), Abdelkader Bensaleh. Le souci, est que ce dernier, est lui aussi contesté en Algérie.
Ce vendredi, donc, des milliers de personnes manifestent en ce moment au centre d’Alger, pour dire non à l’application de l’article 102 de la Constitution et exiger le départ du régime.
Sur les affiches brandies à Alger, les slogans ressemblent à ceci : « Le numéro 102 est hors service », « le chef d’état-major n’est pas l’armée », « nous demandons l’arrestation de la bande de Said ».
L’implication des forces de l’ordre
En réponse à leurs revendications, les forces de l'ordre ont eu recours à des canons à eau contre les manifestants rassemblés dans le centre d'Alger, rapporte vendredi l'agence Reuters.
Reuters qui cite des témoignages, le recours aux canons à eau était une réponse aux jets de pierres, que les forces de l’ordre ont reçu de la part des manifestants.
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