Procédure pour inscrire l’art Gnaoua au patrimoine culturel immatériel
La procédure pour inscrire l’art Gnaoua sur la liste du patrimoine culturel immatériel a été engagée, avec la « recommandation positive » formulée par l’Organe chargé d’évaluer les candidatures pour les Listes de l’Unesco.
Tim Curtis, Secrétaire de la Convention de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, a annoncé mercredi à Paris, que l’organe d’évaluation avait formulé une « recommandation positive » pour intégrer cet art ancestral marocain à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel.
Cette recommandation sera examinée lors de la 14ème réunion annuelle du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tiendra du 9 au 14 décembre prochain dans la capitale colombienne, Bogota, a précisé Tim Curtis lors d’une rencontre avec la presse au siège de l’Unesco.
Il est très rare que le Comité de sauvegarde, composé des représentants de 24 Etats parties à la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, se prononce contre une recommandation positive de l’Organe d’évaluation.
En cas de validation de la candidature marocaine, l’art gnaoua viendra s’ajouter à sept autres éléments du patrimoine national déjà inscrits sur cette Liste, en l’occurrence « L’espace culturel de la place Jemaa el-Fna », « Le Moussem de Tan-Tan », « La diète méditerranéenne », « La fauconnerie », « Le festival des cerises de Sefrou », « Les pratiques et savoir-faire liés à l’arganier » et « La Taskiwin », danse martiale du Haut-Atlas occidental classée comme « nécessitant une sauvegarde urgente ».
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