Attention à vos ados, ils croient ce qu’ils voient sur internet !
C’est le très sérieux OFCOM, régulateur des télécoms au Royaume-Uni, la HACA britannique en quelque sorte, qui le dit… Les adolescents de 12 à 15 ans croient en partie à ce qu’ils voient, entendent et lisent sur internet. A partir de là, les fausses informations et les vraies publicités peuvent faire des ravages ; et ce qui est valable pour les petits britanniques l’est tout autant pour les petits du monde entier, Maroc compris…
Ainsi, selon cette étude de l’OFCOM, 20 % des jeunes âgés de 12 à 15 ans (et/ou leurs parents) estiment que le résultat d’une recherche Google est forcément vrai et fiable. Pire encore, un tiers de ces mêmes jeunes n’étaient pas capables d’identifier des résultats publicitaires après une recherche sur le moteur de recherche, bien que ces derniers affichent une case orange avec le mot « Ad » (publicité). L'étude avance également que seulement 50% des jeunes font appel à leur esprit critique afin de trier et filtrer les résultats issus d'une recherche sur le gant américain. Et, enfin, à propos de YouTube, 47% à peine des jeunes qui regardent des vidéos sur le site sont au courant que leurs auteurs peuvent être sponsorisés et payés par des marques ou des entreprises pour promouvoir un produit.
Plus encore, on a montré à des enfants de 10 à 15 ans une page Google après une recherche pour des chaussures de sport. Mais en dépit du fait que les annonces pubs sont clairement identifiées, seulement 16 % des 8/11 ans et 31 % des 12/15 ans ont remarqué que les deux premiers résultats étaient des liens publicitaires.
Sur les 1.379 enfants interrogés chez eux, en compagnie de leurs parents, on a remarqué le nombre croissant de ceux qui croient les contenus affichés sur un écran. Et, de fait, le nombre d’enfants qui croient tout ce qu’ils voient sur les réseaux sociaux a également doublé depuis 2014, en passant de 4 à 8 %. Des chiffres inquiétants quand on sait l’invasion de la toile par des gens de peu de scrupules, pédophiles, terroristes, commerciaux de tous genres et pour tous produits...
Les parents savent ce qu’ils leur reste à faire, en plus du contrôle parental, déjà peu utilisé… Une sensibilisation de leurs progénitures, « citoyens numériques », sur les dangers numériques et sur le fait que ce qui est écrit n’est pas forcément exact. Au Maroc, les opérateurs proposent des contrôles parentaux, il suffit de plus et mieux s’y intéresser.
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