BAM adopte les Avoirs Officiels de Réserve comme indicateur de référence

BAM adopte les Avoirs Officiels de Réserve comme indicateur de référence

Pour assurer un meilleur suivi des réserves de change, Bank Al-Maghrib a annoncé vendredi l’adoption des Avoirs Officiels de Réserve (AOR) comme l’unique indicateur de référence des réserves de change et ce, à l’instar des meilleures pratiques internationales en la matière.

Désormais, les différentes publications de la Banque feront référence à cet indicateur pour le suivi des réserves de change, fait savoir la Banque centrale dans un communiqué, notant que les séries historiques relatives aux AOR depuis 2001 sont disponibles sur le portail institutionnel de la Banque.

Les AOR sont définis comme étant «les actifs extérieurs que les autorités monétaires contrôlent directement et dont elles peuvent disposer immédiatement pour répondre à des besoins de financement de la balance des paiements, pour intervenir sur les marchés des changes afin d’influer sur le taux de change, ainsi que pour d’autres besoins connexes », explique Bank Al-Maghrib.

Ces AOR sont composés des avoirs en or monétaire et en DTS, des avoirs en devises convertibles de la banque centrale et de la position de réserve du Maroc auprès du FMI, ajoute la même source.

L’Institut d’émission indique qu’auparavant, il publiait, en plus des AOR, les réserves internationales nettes (RIN). Ces deux indicateurs présentent le même profil d’évolution, avec des niveaux quasi-similaires.

A titre indicatif, au 30 avril 2020, les AOR représentent 6 mois et 11 jours d’importations de biens et services contre 6 mois et 7 jours pour les RIN, relève Bank Al-Maghrib.

Les RIN ont été utilisées, depuis 2012 jusqu’au tirage de la LPL, le 07 avril dernier, comme une mesure définie avec le FMI dans le cadre du programme appuyé par la LPL, alors que l’indicateur AOR est un standard qui s’appuie sur un cadre méthodologique défini dans le Manuel de la Balance des Paiements du FMI dans sa 6ème édition, et permet sa comparabilité à l’échelle internationale, rappelle la même source.

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