Afrique: l’industrialisation durable nécessite de combler plusieurs déficits

Afrique: l’industrialisation durable nécessite de combler plusieurs déficits

Le succès de l’industrialisation durable et de la numérisation des économies africaines demeurent tributaires de la capacité de l’Afrique à combler ses principaux déficits notamment, en matière d’infrastructures, de ressources humaines et de financement, a souligné, lundi, le ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun.

M. Benchaâboun, qui présidait par vidéoconférence, en sa qualité de Président du Bureau sortant de la Conférence des ministres des finances, de la planification et du développement économique de la commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA), l’ouverture de la 53ème session de la Conférence, a insisté sur l’importance de la mobilisation de nouvelles sources de financement innovantes, notamment dans le cadre de partenariats avec le secteur privé, ainsi que de l’implication plus active de la communauté financière internationale pour accompagner les pays africains dans leurs processus de transformation économique, indique un communiqué du ministère.

Cette conférence, qui se tient jusqu’au 23 mars 2021 à Addis-Abeba, sous le thème « l’industrialisation et la diversification durables de l’Afrique à l’ère du numérique dans le contexte de la covid-19 », a été également l’occasion pour le ministre de réitérer l’engagement infaillible du Royaume du Maroc, conformément aux Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi, pour le renforcement de la coopération africaine et l’émergence d’une Afrique forte et autonome, fait savoir la même source.

M. Benchaâboun a aussi rappelé le contexte inédit dans lequel se tient cette 53ème session de la Conférence, marqué par une double crise sanitaire et économique qui a eu des répercussions néfastes sur les économies mondiale et africaine.

Il a, parallèlement, relevé la pertinence du choix de la thématique de cette année, à savoir « l’industrialisation et la diversification durables de l’Afrique à l’ère du numérique dans le contexte de la covid-19 » et ce, eu égard au rôle essentiel que l’industrialisation durable et la numérisation peuvent jouer pour renforcer la résilience du continent africain face aux chocs exogènes et accélérer la diversification des économies africaines.

Cette session a été marquée par la participation de la Secrétaire Exécutive de la CEA, du Premier Ministre de la République démocratique fédérale d’Éthiopie ainsi que d’éminentes personnalités représentant les Etats membres, les entités du système des Nations Unies, les institutions financières et les partenaires de développement, indique le communiqué.

Et de rappeler que la CEA, dont le siège est situé à Addis-Abeba en Ethiopie, est l’une des cinq commissions régionales relevant du Conseil Economique et Social de l’ONU. La CEA a pour rôle principal d’encourager l’intégration régionale et la promotion de la coopération internationale pour le développement de l’Afrique. La Conférence ministérielle constitue l’instance suprême de cette institution.

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