CDG Capital recommande de « vendre le titre Maroc Telecom »
Dans son rapport « Equity Report », CDG Capital maintient sa recommandation de vendre le titre Maroc Telecom.
A fin mars 2019, le groupe Maroc Telecom a affiché un chiffre d’affaires en légère baisse de 0,5%, pour s’établir à 8 948 MMAD. Cette évolution se traduit par une progression de 2,4% du CA au Maroc et un repli de 4,6% du CA à l’international (soit -1,7% à taux de change constant).
Toutefois, le Chiffre d’Affaire du segment mobile a enregistré une hausse de 3,2%. Comme prévu, la bonne performance de la DATA Mobile a largement compensé la baisse des revenus entrants, pénalisés notamment par la baisse du trafic à l’international.
Dans ce sillage, l’ARPU mixte a connu une légère baisse de 1,3% à 56,8 MAD/mois. Par ailleurs, le parc mobile a progressé de 2,8% pour s’établir à 19,3 millions de clients grâce à la croissance des clients post-payés.
Activité fixe & internet au Maroc Le CA du segment Fixe a affiché une progression de 1,5% à 2 356 MMAD. Cette augmentation résulte principalement de la hausse du CA Data qui a enregistré une hausse de 6,1%.
Maintien de la recommandation « Vendre »
Dans leurs principales hypothèses les analystes de la CDG tablent sur un TCAM 2018-2028 de 2,5% pour le chiffre d’affaires, contre un TCAM de 2,0% entre 2008 et 2018.
Par ailleurs, la CDG prévoit un TCAM 2018-2028 de 2,5% pour l’EBIT contre un TCAM 2008-2018 de -2,3%. Une actualisation des flux au coût moyen pondéré des capitaux (WACC) de 7,7%; Un taux de croissance in fine de 1,7%.
Sur la base du modèle DCF, ils déclarent valoriser le titre du groupe Maroc Télécom ressort à 138 MAD par action, soit un potentiel de baisse de 5,7% par rapport au cours du 23/04/2019.
En se basant sur l’échelle de recommandation de la CDG Capital, analystes réitérent leurs recommandations de « Vendre la valeur ».
A propos des risques liés à la valorisation, la CDG déclare l’absence de visibilité sur la croissance à long terme vu la complexité du secteur. En effet, les opérateurs télécoms qui ont grandi grâce aux services voix et données traditionnels se rendent compte que les modèles de consommation évoluent rapidement et que la valeur passe non seulement à d’autres étapes de la chaîne de valeur des télécommunications, mais aussi à des marchés complètement différents.
Mouhamet Ndiongue
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