1999-2019 : Des chantiers titanesques qui changent le visage du Maroc

1999-2019 : Des chantiers titanesques qui changent le visage du Maroc

Le Maroc vit aujourd’hui une véritable révolution ayant pour origine les politiques économiques et sociales engagées par le Roi Mohammed VI, qui depuis Son intronisation, ne lésine ni sur Son temps ni sur Ses efforts, pour permettre au Royaume de s’imposer comme un modèle et un pionnier parmi les pays en développement.

En effet, le Souverain a engagé le Maroc dans un chantier de modernisation multidimensionnel et à long terme, rythmé par les mises en service progressives de différentes infrastructures qui ouvraient la voie à de nouvelles perspectives pour le développement et la compétitivité de l’économie marocaine.

Il ne se passe pas une année sans que le Royaume n’enregistre de nouvelles avancées et de nouveaux succès, grâce notamment à l’accélération de l’investissement dans les infrastructures et la réalisation de grands projets structurants, tels le Complexe portuaire Tanger-Med, le Train à Grande Vitesse “Al BORAQ”, le programme d’accélération industrielle et la stratégie des énergies renouvelables.

Tanger Med, première capacité en Méditerranée

Véritable porte d’entrée au Maroc, le Complexe Tanger Med, qui a récemment vu sa capacité triplée et portée à plus de 9 millions de containers EVP, suite au lancement des opérations d’exploitation des nouveaux terminaux de Tanger Med II, renforce davantage la position de ce Complexe en tant que Hub de référence, en Afrique et dans le Monde, pour les flux logistiques et le commerce international.

Connectant le Royaume à 77 pays et 186 ports, Tanger Med a contribué à installer le Maroc sur la scène maritime internationale et à le hisser de la 83ème à la 17ème place dans le classement de la CNUCED. Ce succès est dû à la pertinence de la Vision de Sa Majesté le Roi pour ce projet stratégique et le choix juste du Souverain de son implantation sur le Détroit, à la croisée des routes maritimes. Ce projet structurant comporte, par ailleurs, plusieurs zones d’activités qui ont connu, depuis le lancement du projet en 2007, l’installation de plus de 912 entreprises, dans les domaines industriels, logistiques et de services, et ont permis la création de plus de 75.000 emplois directs.

Cet élan de développement porté par le Complexe portuaire Tanger Med connaîtra une nouvelle accélération grâce au projet ambitieux de la «Cité Mohammed VI Tanger Tech», une nouvelle ville intelligente internationale, intégrant l’écologie, l’habitabilité, l’industrie, la vitalité et l’innovation.

L’approche multidimensionnelle adoptée par le Maroc dans le domaine des infrastructures liées au transport trouve aussi son illustration dans le renforcement et la modernisation des voies ferrées, la mise à niveau et le développement du réseau routier et autoroutier, ainsi que dans l’amélioration du transport aérien.

Al BORAQ, un projet inédit au Maghreb et en Afrique

S’inscrivant dans le cadre des efforts de revitalisation et de développement du secteur ferroviaire national, engagés depuis l’accession au Trône du Roi Mohammed VI, le Train à Grande Vitesse “Al BORAQ”, inauguré par le Souverain le 15 novembre 2018, est la première étape du schéma directeur pour le développement du réseau de lignes pour Trains à Grande Vitesse au Maroc, un schéma directeur de développement planifié, à moyen et long termes, avec l’objectif de répondre à l’évolution de la mobilité au sein du Royaume.

Ce train à la pointe de la technologie permet de relier les deux grands pôles économiques du Royaume (Tanger-Casablanca), en apportant une solution convenable et durable à une demande de mobilité en croissance continue. Outre le gain remarquable en temps de parcours, la Ligne à Grande Vitesse Tanger – Casablanca permet d’accroître le nombre de passagers de 3 millions par an à plus de 6 millions, de renforcer la sécurité routière et la protection de l’environnement, et de libérer la capacité pour le transport fret induit notamment par l’activité du port de Tanger-Med.

Elle favorise également l’acquisition d’une expertise et d’un savoir-faire national, le transfert de compétences et le développement d’un écosystème ferroviaire local qui rayonnera au niveau régional voire continental. En effet, l’expérience acquise par le Maroc dans ce domaine pourrait ensuite être parfaitement partagée et redéployée à l’international, notamment en Afrique dans le cadre de la politique de coopération Sud-Sud adoptée par le Royaume.

La mise en service d'”Al BORAQ” s’est, en outre, accompagnée du lancement de projets ferroviaires d’envergure, notamment le triplement de l’axe Casablanca – Kénitra, le doublement complet de la ligne Casablanca – Marrakech, l’ouverture des gares dédiées aux Trains à Grande Vitesse (Rabat-Agdal, Tanger, Kénitra et Casa-Voyageurs), et des nouvelles gares d’Oujda et de Benguerir.

La mobilité comme priorité

Le réseau routier et autoroutier n’est évidemment pas en reste dans cette dynamique de développement. Le Maroc a œuvré, dans ce cadre, à l’extension du réseau autoroutier – qui compte actuellement 1.800 km – et des voies express, conformément aux standards internationaux, tant et si bien que l’est du Royaume a été relié à son ouest, et son nord à son sud, outre la réhabilitation des routes nationales toutes catégories confondues.

Un intérêt tout particulier est accordé à la réalisation des routes secondaires et rurales pour désenclaver les zones difficiles d’accès et éloignées et relier le monde rural au réseau national des voies de communication.

De même, et dans l’objectif de renforcer l’intégration entre les zones nord du Royaume et son sud, une voie express aux normes internationales reliant Agadir à Dakhla via Tiznit et Laâyoune, et s’étendant jusqu’aux frontières sud entre le Maroc et la Mauritanie, est en cours de réalisation.

Pour ce qui est de l’amélioration du transport aérien, il a été question de l’extension, la modernisation et la construction d’aéroports. Ainsi, l’année 2019 a été marquée par l’inauguration du projet d’extension, de réaménagement et de modernisation du Terminal 1 de l’aéroport international Mohammed V de Casablanca, et la mise en service du Centre de contrôle régional de la sécurité de la navigation aérienne d’Agadir, ainsi que des nouvelles aérogares des aéroports de Guelmim, Zagora, et Errachidia Moulay Ali Cherif.

Ces projets structurants, qui viennent s’ajouter à plusieurs autres inaugurés – nouveaux terminaux des aéroports Marrakech Menara et Fès Saiss – ou lancés – nouveau Terminal de l’aéroport de Rabat Salé – ces dernières années par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, participent au renforcement du réseau aéroportuaire national, à l’accroissement de sa capacité d’accueil, à la sécurisation de l’espace aérien marocain, et à la consolidation de l’ouverture du Royaume.

Le Maroc, une destination industrielle crédible et compétitive

Ce choix stratégique d’ouverture opéré par le Maroc s’est trouvé conforter par la mise en place de stratégies sectorielles, de Zones Franches, et d’écosystèmes industriels qui visent à améliorer l’intégration économique, à démultiplier les investissements et à assurer une montée en valeur du secteur industriel en favorisant l’établissement de partenariats ciblés et mutuellement bénéfiques entre leaders industriels et TPME (Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises).

Le Plan d’Accélération Industrielle a enregistré des réalisations tangibles, notamment l’accroissement des exportations du secteur, une nette évolution des infrastructures et l’implantation de leaders industriels mondiaux (Bombardier, EADS, Boeing, SAFRAN, Renault, PSA, BYD, Delphi, Yazaki, …etc), augmentant les investissements directs étrangers (IDE).

Ces performances ont, par ailleurs, permis de mieux positionner le Maroc sur les radars de la planète, en tant que destination industrielle crédible et compétitive et de mettre en valeur le potentiel industriel du pays qui se situe favorablement à la croisée de l’Europe, de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Amérique.

Les énergies renouvelables, fer de lance de la Transition énergétique

 

Conscient des enjeux et de l’importance du développement durable pour les générations futures, le Maroc, sous le Leadership de SM le Roi Mohammed VI, a multiplié les initiatives et les projets énergétiques, révisant constamment à la hausse les ambitions projetées en matière d’énergies renouvelables, qui sont ainsi appelées à dépasser l’objectif actuel de 52 pc du mix électrique national à l’horizon 2030.

Le Plan solaire marocain a connu, à ce titre, un franc succès avec notamment la mise en exploitation de l’ensemble du complexe solaire Noor Ouarzazate (580 MW), qui consacre sa position du plus grand complexe multi-technologique solaire en opération au Monde, mais également l’achèvement des centrales solaires Noor Laâyoune I et Noor Boujdour I pour une capacité cumulée de 100 MW.

S’agissant des projets éoliens, le Maroc poursuit la mise en œuvre du programme éolien intégré. Ainsi, le lancement des travaux de construction du parc éolien de Midelt (180 MW) et celui de Taza (pour une première phase de 100 MW) était prévu pour le premier semestre 2019. Cette dernière année connaît également le lancement du projet de repowering du parc éolien de Koudia El- Baida, premier projet éolien développé au Maroc et mis en exploitation en 2000 par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable. Ce projet de repowering qui consiste à porter la capacité du parc de 50 à 120 MW, permettra de tirer avantage des derniers progrès technologiques en la matière et d’améliorer la valorisation du gisement éolien dont disposent les provinces du nord du Royaume.

En somme, le Maroc, sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, ne cesse, au fil des années, d’améliorer ses performances, de renforcer l’efficacité, la compétitivité et la résilience de son économie, et de s’ériger en un modèle pionnier dans son espace régional et continental.

Commentaires